Charles TERREY

11.08.2025

4 minutes

Registre Phytosanitaire et gestion des stocks : un atout stratégique dès 2026

Le Registre Phytosanitaire numérique (RPN), qui deviendra obligatoire pour tous les utilisateurs professionnels de produits phytopharmaceutiques (PPP) à partir du 1er janvier 2026, dépasse largement le cadre de la simple conformité réglementaire. Conçu pour s’intégrer à des fonctionnalités plus larges de gestion agricole, il se transforme en un véritable levier de performance, capable d’optimiser à la fois l’efficacité opérationnelle et les résultats économiques de l’exploitation.

Les registres numériques modernes intègrent désormais des outils avancés de gestion des stocks. Ils offrent un inventaire en temps réel des produits disponibles, garantissant une vision précise et toujours à jour. Le suivi des entrées et sorties est automatisé, souvent grâce au scan de codes QR associés aux produits, ce qui permet de mettre instantanément à jour les niveaux de stock. Les informations essentielles, telles que les fiches techniques, les dosages autorisés ou encore les délais de carence, sont accessibles directement depuis la plateforme, assurant ainsi l’application du bon produit, à la bonne dose et au bon moment.

L’intégration de la gestion des stocks au sein du Registre Phytosanitaire procure des bénéfices économiques et opérationnels importants. Elle aide à planifier les achats de manière optimale, à éviter les surstocks coûteux, à prévenir les ruptures et à réduire les pertes liées aux produits périmés ou inutilisables (PPNU). Les données précises collectées renforcent la prise de décisions opérationnelles, diminuent les risques d’erreurs d’utilisation et améliorent l’efficacité globale de chaque traitement. Par ailleurs, la conservation numérique sécurisée assure la traçabilité des données avec des sauvegardes continues, protégeant l’exploitation contre toute perte d’information.

En plus de l’enregistrement des applications, les exploitants agricoles doivent également tenir à jour d’autres registres pour une traçabilité complète : le registre d’entrée (IN) pour les réceptions de produits, le registre de sortie (OUT) pour les livraisons, le registre PPNU pour les produits non utilisables, le registre des effluents pour les pulvérisateurs et le registre des déchets dangereux pour les emballages vides. Tous ces documents doivent être conservés pendant au moins cinq ans, voire six ans pour l’utilisation des PPP, et peuvent être archivés sous format électronique pour une conservation fiable et durable.

En centralisant la gestion des stocks et ces registres complémentaires dans un environnement unique ou interconnecté avec le RPN, l’exploitation gagne en clarté, en réactivité et en performance globale. Le Registre Phytosanitaire devient ainsi un véritable centre nerveux de la gestion agricole, contribuant à une prise de décision plus durable et à une exploitation plus performante.

TerraGrow pousse cette approche encore plus loin en intégrant nativement la gestion des stocks au sein de son environnement de gestion agricole tout-en-un. La plateforme permet d’enregistrer automatiquement les entrées et sorties grâce à des outils connectés, d’accéder en un clic aux informations produits, de recevoir des alertes en cas de seuil critique ou de péremption proche, et de planifier les achats pour éviter immobilisation de trésorerie et pertes inutiles. De plus, TerraGrow synchronise ces données avec le Registre Phytosanitaire, générant automatiquement les rapports réglementaires et facilitant la préparation des audits. En unifiant conformité, pilotage des stocks et analyse économique, TerraGrow transforme la contrainte réglementaire en avantage stratégique, offrant aux exploitations une gestion plus fluide, plus sûre et plus rentable.