11.08.2025
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Charles TERREY
29.07.2025
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L’obligation de tenir un registre phytosanitaire numérique ne repose pas seulement sur une décision nationale. Elle s’inscrit dans un cadre juridique européen solide et évolutif, qui témoigne de la volonté de l’Union Européenne de structurer la collecte des données agricoles à des fins de traçabilité, de transparence et de gouvernance fondée sur les données.
La base légale de cette obligation découle directement du règlement (UE) 2016/2031 relatif à la santé des végétaux, et plus spécifiquement du règlement (CE) n°1107/2009. Ce dernier, dans son article 67, paragraphe 1, impose déjà aux utilisateurs professionnels de tenir un registre d’utilisation des produits phytopharmaceutiques (PPP).
Jusqu’ici, cette obligation pouvait être remplie sous différents formats, notamment papier. Mais la nouvelle étape franchie par l’UE marque un changement majeur dans l’approche réglementaire.
Le Règlement d’exécution (UE) 2023/564, publié par la Commission européenne le 10 mars 2023, constitue une avancée décisive. Ce texte, qui entre en vigueur le 1er janvier 2026, impose un format électronique structuré et lisible par machine pour tous les registres phytosanitaires.
Concrètement, cela signifie que chaque enregistrement devra répondre à des exigences de standardisation précises, facilitant leur traitement informatique et leur analyse à grande échelle.
Le règlement d’exécution précise les variables à inclure systématiquement dans chaque enregistrement :
Ces données doivent être enregistrées de manière structurée et conservées pendant au moins cinq ans. Le but est de garantir une traçabilité fine et durable de chaque intervention phytosanitaire.
Ce passage d’un registre classique à un registre numérique interopérable reflète une maturation de la politique phytosanitaire européenne. L’enjeu ne se limite plus à la conformité individuelle des exploitants : il s’agit désormais de créer une base de données agricole unifiée, utilisable à l’échelle européenne.
Cette nouvelle approche permet :
L’obligation d’un format numérique lisible par machine transforme le registre phytosanitaire en un véritable outil stratégique. Grâce à cette standardisation, les institutions européennes pourront déployer :
Il s’agit d’un pivot réglementaire majeur qui dépasse la simple mise en conformité. L’Union Européenne investit dans une infrastructure numérique robuste destinée à soutenir une gouvernance agricole intelligente, orientée par les données.
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